Un Rando Cycles, ça ne tombe pas en panne. Enfin, presque jamais.
Plus en détail, voici les éventuelles contrariétés:

• les crevaisons: une toutes les 2 semaines, par vélo. 10 minutes pour réparer.
  Mais maintenant que j'ai posé mes protections anticrevaisons, je (Xavier) n'ai crevé qu'une fois au cours des 11 derniers mois, entre Amman et Hanoi. Pas trop mal, non ? Et dans la foulée, je me suis débarassé de ma chambre à air de secours, devenue inutile; ça allège.
• Nous transportons dans nos sacoches 2 patins de frein, 2 câbles (frein, vitesse) et de la graisse de phoque pour la selle. Les patins d'origine sont encore impeccables. J'ai changé mon premier câble de frein au bout de 14000 km (le secret, c'est d'introduire de la graisse dans les gaines de câbles). Nous graissons la selle tous les 3 mois.
• Les axes de pédalier Shimano ont tenu 12500 km et 13500 km. Honnête.
• Le duo Pignon/Chaîne a été remplacé à 13000 km sur mon vélo. Chez Isa, ça tient toujours impeccablement (jusqu'au Cambodge pour être honnête: 13 500 km). Elle est moins sauvage avec le matériel, je crois.
  NB: Le nouveau pignon est un Shimano Hyperglide HX et non Shimano Deore LX; résultat: durée de vie minable de 5000 km. Remplacement obligatoire à Singapour. Le niveau de qualité HX: plus jamais.
• Les jantes en DURAL ne plient jamais, pas plus que les rayons de tandem, tellement plus costauds...Ah, si, 1 rayon cassé, par ma faute.
• Les pneus: là, pas de mystère: le pneu Michelin fourni par RandoCycles a roulé 12000 km. Pas un signe d'usure ! Chapeau, bibendum ! (Coccoriccooooo !) En revanche, les merveilleux pneus allemands MARATHON se sont TOUS les 4 lamentablement déchirés au bout de 3000 km (désert Saharien). A éviter donc, à moins que vous n'aimiez passer vos soirées à recoudre les pneus.


• Changer ces pièces, c'est bien, mais encore faut il trouver les éléments de remplacement et les outils. Rando Cycles a bien fait les choses: nous sommes équipés au départ tout Shimano Deore LX. Aucun roulement à billes à graisser: joints de moyeux excellents, cassette à rouleaux 0 décibel (pour les puristes, la cassette remplace la roue libre, le bruit en moins). Mais R-C va plus loin: ils nous ont fourni la plupart des outils et les quelque pièces que GoSport n'avait pas proposés. Dans sa boutique R-C, Paul Domela me les a tendus en disant: "hé, prends ça, (petit), sinon, tu ne vas pas t'en sortir !".

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Comment trouver un toît charitable ?
Comme tout tourdumondiste à vélo qui se respecte, nous avons nos tentes avec nous, bien que nous soyons friands des nuits à la belle étoile. Sauf quand il pleut.
Les petits hôtels à trois sous permettent cependant, plusieurs fois par mois, d'accéder à une douche (!)
Évidemment, Xavier ne jure plus que par l’hospitalité musulmane, à laquelle il a goûté avec tant de bonheur lors de son précédent voyage en Syrie et au Liban .  
Établir d’autres contacts sur place :
Avant le départ : Toutes les opportunités sont bonnes pour rencontrer ici ou là un homme, une femme, de passage en France, et qui vit en Turquie, en Égypte ou qui a crapahuté dans l’un des pays que nous allons traverser.
C’est ainsi que, constamment à l'affût, nous avons eu la chance d'entrer en contact avec ces personnes qui nous informent sur leur vie quotidienne dans "nos futurs pays":

• un couple de journalistes de la BBC partis enregistrer les derniers interprètes d’instruments oubliés, en Iran et en Asie Centrale. E-mail: KATHRIN.BRUNNERT@BBC.CO.UK
  
• les responsables des postes d’expansion économique de Chine, Syrie, Turquie
  
• les expatriés que nous débusquons, grâce aux amis d'amis
• les expatriés que nous débusquons, grâce à d'autres expatriés
• les voyageurs d'ABM (Aventures du Bout du monde), qui ont laissé une trace de leur expérience sur le site Internet d'ABM, et qui désirent partager leur enthousiasme
• les voyageurs qui gravitent autour de la Guilde Européenne du Raid

Un dernier détail: peut-être n'avez vous pas envie de boire de l'eau à 40 degrés celcius quand vous transpirez déjà sous le cagnard du Sahara. Une solution existe, depuis des lustres, pour boire une eau raisonnablement fraîche: nous l'avons testée pour vous: contentez vous d'envélopper votre gourde dans une chaussette noire (épaisse), et de garder cette chaussette trempée pendant que vous roulez. C'est tout et ÇA MARCHE ! (Pour les esprits techniques, l'évaporation de l'eau, causée par le soleil, arrache la chaleur de la gourde).

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Comment se renseigner sur les musiques du bout du monde ?
L’objectif de notre expédition est de découvrir et enregistrer des musiques traditionnelles, pourvu qu’elles témoignent d’un style de vie et qu'elles signifient quelque chose à la fois pour les interprêtes et leurs auditeurs.
Bien entendu, nous ne savons pas encore exactement ce que nous allons trouver une fois sur place ; cependant nous avons activement organisé notre recherche depuis la France avant notre départ :
- eh bien, tout d'abord en allant voir ce qui se faisait... chez les disquaires, pour au moins avoir une idée de la world musique qui s'exporte ; de là, nous avons noté les noms des éditeurs et professionnels qui ont participé au mixage, que nous avons contactés par la suite.
- des professeurs de musique occidentale médiévale, orientale ou asiatique enfin nous fournissent de précieuses informations d'ordre plus technique.
- le Conseil International de la Musique, rattaché à l'Unesco, possède des antennes dans pratiquement tous les pays que nous traversons. Son but : promouvoir les musiques traditionnelles. Cela tombe bien...

Concrètement, tout cela orientera nos pas une fois que nous serons livrés à nous-mêmes. Il nous sera en effet alors plus facile d'enregistrer les pièces réellement intéressantes.

Enfin, par tous les canaux imaginables, nous essayons de nous tisser un réseau de connaissances qui nous aident à obtenir les adresses de conservatoires de musique dans les villes que nous traverserons et nous indiquent comment et où y rencontrer des musiciens locaux.

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Alcool à 90° et seringues rouillées

Notre trousse à pharmacie :
De l'avis des globe-trotters qui ont traversé des déserts à vélo, tout médicament est inutile : une fois que la boîte est vide, que fait-on ?
Malgré cela, il demeure un indispensable médicamenteux.

Nous avons donc préparé la liste de médicaments suivante :

produits contre la diarrhée (IMMODIUM, ERCEFLURYL)

alcool à 90 degrés, compresses (ampoules, sangsues, coups de soleil)

crèmes solaires hydratantes, pansements

bandages et strappings - pour les entorses

des antalgiques (DOLIPRANE)

anti-histaminiques (fortes allergies aux pollens)(en fait c'était une erreur: quand on ne sort de france et qu'on fait du sport, les allergies disparaissent ! Allez comprendre !)

micropur (purification antibactérienne de l’eau) et pailles purificatrices

aspivenin (serpents, scorpions, poisons de sorcières)

matériel de couture et Stéristrip : deux-trois points de suture administrés l'un à l'autre resserrent toujours les liens familiaux !

Un dernier point...

Comment gérer une appendicite au milieu du désert ?
Selon un ami médecin, 3 Augmentin et 2 Neuroxyne par jour permettent de tenir trois petites journées en cas d'appendicite aigüe... jusqu'à l'indispensable opération chirurgicale .
NB : non valable pour les péritonites... et vous aurez quand même très très mal !!! Il faut encore espérer que l'appendice n'éclate pas.

Les vaccins essentiels :
Hépatite A, hépatite B, diphtérie, tétanos, polio (DTP), typhim (Fièvre, Typhoïde), méningite, BCG.

Passer chez le dentiste trois semaines avant le départ (si, si !!!). Hoé, les enfants, Ecoutez: le remède miracle pour éliminer toute carie, c'est de se laver les dents systématiquement deux fois par jour. Ne faites pas d'exception. En cas de soupçon de douleur, brossez plus souvent et plus longtemps.Ca marche (pour moi) !

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Les formalités administratives

Obtenir les visas :
Question visas, il ne faut pas rêver : pour la plupart, la durée de validité est d'un mois. Et pour la Libye, ne comptez pas sur la Tunisie pour vous délivrer l'indispensable tampon !
Donc :
Donc retenez au moins ceci:

• Ayez deux passeports (le 2è vous sera delivré par votre mairie sur présentation d'un justificatif redigé par votre employeur ou sponsor.
• Essayez d'avoir votre visa 2 pays à l'avance. Dans notre itinéraire par exemple:

-> impossible d'avoir le visa libyen en tunisie (pas d'ambassade)
-> très très difficile d'obtenir le visa syrien depuis la jordanie (monsieur le consul est persuadé que nous sommes passés par Israel)
-> impossible d'acheter le visa iranien en syrie, pour des raisons obscures et arbitraires inventées au fil des jours. Il semblerait qu'Isabelle, meme voilée et les jambes couvertes, paraissait trop libre pour avoir le droit d'aller en Iran
-> grosse surprise pour les visas pakistanais et chinois obtenus en moins de 2 jours
-> gros énervements à l'ambassade d'Inde de Teheran, qui nous fait revenir tous les matins pour nous dire "come back tomorrow", et ce pendant dix jours.

• Côte prix, attendez-vous aux montagnes russes : 40 FF pour le visa égyptien pris à Tripoli, presque 500 FF pour le visa Vietnamien acheté à Pékin.
  
• Faites faire vos visas au fur et à mesure, dans les capitales des pays limitrophes ou bien aux postes frontière (où vous patienterez de 2 à 15 jours).

La Maison des Français de l’étranger www.expatries.org nous a fourni les coordonnées de toutes les représentations diplomatiques françaises à l’étranger, de même que www.diplomatie.gouv.fr .

Trouver une assurance adaptée :
Pour un tel voyage, 2 assurances répondent à nos besoins :

• Europ Assistance pour rapatrier nos petits corps fragiles en cas de gros pépin. Mais aussi prendre en charge nos frais de santé, d'hospitalisation et même les frais juridiques si besoin est.
  Dans la pratique, c'est à Europ Assistance qu'Isa doit le voyage de retour éclair Bangkok-Paris-Bangkok, pour les obsèques de sa grand-mère, début novembre 2001. Les correspondants d'Europ Assistance ont fait des pieds et des mains pour obtenir dans la journée un billet d'avion pour Isa, et plus: ils se sont même arrangés pour faire héberger le vélo d'Isa pendant son absence. En toute honnêteté, nous les avons trouvés très professionnels, efficaces et humains. (merci encore, E-A). (pour plus d'infos sur EA: cli-klik !)
• Generali, via le Cabinet Lucheux, pour assurer tout notre matériel précieux contre le vol, la casse, les pannes. (pour plus d'infos: cli-klik !)

Démissionner :
Même si vous avez déjà démissionné, n'oubliez pas de vous inscrire à l'ANPE pendant l'expédition : cela vous aidera lorsque vous chercherez du travail à votre retour.

Payez vos impôts sur le revenu avant votre départ et voyez comment faire rédiger vos futures déclarations d'impôts quand vous serez indisponible au loin.

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Création d'un site web :

Nous voulons partager au maximum notre expérience. Après tout, c'est en voyant d'autres voyageurs faire le pas que nous avons décidé de nous lancer... Et le "ouaib", ce chouette village global, nous paraît une tribune de choix pour s'extasier de concert avec vous.
Ce site fonctionne dans deux directions : s'il nous permet de vous faire savoir où nous en sommes de nos découvertes, il est aussi pour nous une source inestimable de renseignements et commentaires de votre part à travers notre feedback. Et puis, on aimerait bien être en contact avec d'autres cyber-voyageurs. N'hésitez donc pas à vous y épancher !

 

Qui réalise ce site ?

Votre humble serviteur... Pour que les choses restent en famille, c'est Alice, la soeur de Xavier, qui a organisé ces modestes bafouilles. Nous lui faisons parvenir textes, photos et musiques au fur et à mesure de notre crapahute. Résultat : vous pouvez nous suivre en temps, hmmm... presque réel !



Le serveur :

Indispensable pour héberger le site ; dans notre cas, le fait que Yannick Cadin, qui a mis à notre disposition son serveur, en connaît un morceau en matière internette n'a pas été du luxe -soyons clairs : c'est grâce à lui que vous lisez ces pages...

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Tout ce matériel qu'on trimbale, en détail :
Disons les choses comme elles sont: nous sommes épatés par la robustesse du matériel qui alourdit nos sacoches (80 % du poids emporté). Ces informations visent à informer et non à faire de la pub (Sony et Canon ayant insisté pour ne pas nous sponsoriser).

• En ce qui concerne la photo, le Canon EOS-5 et ses objectifs 28-70 mm f:2,8 et 200 mm f:2,8 remplissent admirablement leur mission. Un cordon de déport permet d'utiliser un flash 430 EZ avec réflecteur, pour ne pas brûler le sujet. L'agence Sygma reçoit les pellicules (Fuji Supéria) et diffuse les photos dans la presse.
• Le pied Manfrotto Junior est aussi utile pour la photo que pour le camescope numérique.
• Et ce camescope SONY TRD 900, avec son lecteur de disquettes (pour sortir des photos numérisées destinées au site), sa mini-torche pour les films de nuit, ses batteries de 700 minutes, aura attendu Pékin pour tomber en panne -en sortant de révision pour être précis. La Société de Production Bonne Pioche réceptionne les Mini-DV (cassettes numériques) et se charge des montages.
• Enregistrement audio: le lecteur de minidisc Sony MZR-35 est celui qui retourne le moins en SAV d'après la FNAC. C'est aussi un outil de reportage très prisé des journalistes de Radio France. Deux gages de robustesse. Avec le MZR 35, la distorsion harmonique n'est pas choquante. Quant au bruit de fond, il est inhérent à tous les lecteurs de minidiscs. Nous avons acheté 96 minidiscs MD-74 Fuji, les moins chers que j'ai trouvés dans le rush du départ.
• 2 micros stereo dynamiques Sony sont aussi utiles pour les prises de son du camescope que celles du minidisc. Ils ont deux gros défaut: ils attrapent tous les sons, y compris les vagues sons lointains, et restent très sensibles au vent, du fait de l'absence de mousse efficace (lors de l'achat).
• L'ordinateur de rêve, le Small de Sunbook 166Mgx/1.6Go/32Mo, est tombé en panne (genre coma éthylique total) après 12 000 km de cahots et 1 an de services ahurissants, malgré un prix très bas et un équipement complet. Son remplacant est un Siemens 166MMX/2Go/32Mo, lourd mais pratique. Le lecteur de disquettes nous permet de préparer les messages, photos (Photoshop5), fichiers MP3, que nous envoyons des Web-Bar.

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Qu'est ce qu'on fiche ? A votre avis ? On bosse !

• N'oubliez pas qu'Isabelle est photographe, avec un goût prononcé pour la caméra - ça lui est venu après notre départ pour le Paris-Pékin; Et prendre des photos, ça ne consiste pas simplement à appuyer sur un bouton. Pour trouver LE coin sympa, LA bonne lumière, il faut farfouiller dans la région, attendre le moment opportun, parfois se lever avant l'aube. En tous cas, prendre le temps... beaucoup de temps.
• Lorsque nous roulons et dégotons un site parfait pour une petites scène à filmer, le tout dans le tout, cela nous prend de 1/2 heure à 1 heure, vérifications de la prise de son inclues. Il arrive qu'il faille recommencer la scène plusieurs fois, lorsque des ombres ou des bruits indésirables se sont glissés...
• L'enregistrement audio demande souvent moins de préparation, au détail près qu'il faut d'abord trouver des musiciens: dans des bars, les amis des amis de ceux que nous rencontrons, ou bien l'élève prodige de tel prof de Ud sur qui nous tombons par chance dans le conservatoire national de musique traditionnelle, ou souvent un journaliste local qui nous aiguille dans nos recherches, voire appelle un de ses potes musicien... en bref, par des voies détournées, nous mettons la main sur ces musiciens, qui signent avec nous un contrat verbal et moral de confiance: à notre retour, si nous pouvons produire un coffret de CD et si nous gagnons de l'argent, nous le leur enverrons. (si si, on y tient !)
  L'installation des micros, c'est encore ce qu'il y a de plus rapide pour XavEric.
• La mise à jour du site Internet, nous y participons aussi, environ 3 jours et trois nuits complets par mois, donc par pays. En plus de la création des nouvelles pages du carnet de bord, des modification des pages "L'itinéraire en Musique" etc., nous insérons de nouvelles photos et des musiques:
  les photos sont numérisées par le camescope, copiées par le camescope sur disquette, transférées à vers le PC, redimensionnées, recadrées, retouchées, compressées, sous Photoshop 5; les passages que nous préférons sur les musiques enregistrées sur MiniDisc sont renumérisés, via l'entrée Line-In de la carte son de l'ordinateur, puis nettoyés, écourtés, ré-échantillonnés, passés en mono, compressés avec AudioCatalyst en fichier MP3;
  Les nouveaux fichiers HTML, MP3 et IMAGES sont envoyés sur le PC d'un cyber café (via disquettes -foireux- ou cable-série-LapLink -pas foireux ), puis de ce PC vers le serveur qui héberge ce site paris-pekin.org. Notez que nos transferts ne fonctionnent jamais bien à 100 %: problèmes de débit en général, et l'opération prend de 2 à 15 heures.
• Pour que la société de production Bonne Pioche puisse exploiter nos images et sons, nous dérushons les Mini-DV (cassettes numériques) et les MiniDiscs: c'est à dire que nous précisons par écrit ce qu'on trouve à telle et telle minute de la cassette, et où cela a été filmé.
• Et puis il y a l'E-MAIL: recevoir dans les 50 messages par semaine, cela exige un certain temps de réponse: environ 5 heures par semaine pour Isa, autant pour moi.
• Une dernière note admirative pour les nuits blanches d'Isa (quand les journées sont trop densément remplies), pour vous écrire le fameux carnet de bord.

La liste est encore longue, mais il faut que je me calme...

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