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Intégrale des musiques du Portugal (53 Mo), d'Espagne (19 Mo), ou de France (105 Mo)

Carnet de route: Portugal - Espagne - France





Aéroport de Lisbonne, Portugal, le 26 février 2001:

Atterrissage en douceur dans les bras de Matteo, venu m'accueillir sur notre vieux continent. Xaviéric s'offre une semaine de rab' au Brésil : nous savons tous les deux que la dernière ligne droite n'est pas forcément la plus facile. À 8000 km de distance, nous savourons donc sept jours de vacances, avant d'attaquer le marathon du retour.

Jose Lucio Ribeiro nous accueille parmi ses 307 femmes Le retour. Difficile a réaliser, le retour, lorsqu'on voyage depuis presque deux ans. Dès son arrivée, Xav' retrouve la pluie, le froid et notre quotidien des grandes villes : enregistrements, mise à jour du site, sélection des photos à partir de la caméra vidéo, numérisation des musiques... Heureusement, grâce aux amis portugais de Matteo, nous savons où débusquer le fado de Lisbonne (Fichier = portugal-lisboa-fado31.mp3 ; Taille: 1.15 Mo) . Et le fado, ça nous plaît. José Lucio Ribeiro, un musicologue volubile, nous reçoit chez lui parmi ses 307 femmes. C'est ainsi qu'il nomme ses guitares puisqu'aucune femme biologique - explique-t-il dans un sourire - ne partage la vie de cet homme si passionné. il nous initie aux subtilites du fado, de ses techniques, ses guitares, ses variations Dans un français parfait, il nous initie aux subtilités du fado, à ses techniques, ses guitares (Fichier = portugal-lisboa-fado-guitarbass&portugaise.mp3 ; Taille: 259 ko) , ses variantes... bref, José Lucio est intarissable; il a aussi écrit et publié un livre pour apprendre aux enfants à fabriquer eux-mêmes des instruments de musique avec des matériaux recyclés : bouteilles de plastique, capsules, barils de lessive et cordes de nylon... Beaucoup d'idées que nous aimerions exporter dans les pays où les enfants n'ont que des cailloux pour s'amuser.

Dans cette petite taverne, les vieux du quartier viennent chanter la douleur des sentiments Nous sortons de chez lui pour rejoindre la minuscule Taverna do Juliao. C'est un petit troquet de l'Alfama, quartier lisboète où des maisons montent à l'assaut de ruelles escarpées. Sous une lumière tamisée s'élèvent les chants mélancoliques, qui se teintent parfois d'une étrange joie fataliste. Dans cette petite taverne, les vieux du quartier viennent chanter la douleur des sentiments, la saudade portugaise. Même la cuisinière (Fichier = portugal-lisboa-fadotango.mp3 ; Taille: 1.01 Mo) s'y met, une fois tous les clients servis. Sa voix frêle (Fichier = portugal-lisboa-fado-mercado-da-ribeira.mp3 ; Taille: 1.21 Mo) s'affirme parmi les guitares, ses yeux sont fermés : on sent qu'elle chante parce qu'elle en a besoin. Même sous la pluie, Lisbonne charme ceux qui viennent à elle.
Les parents de Xav', gentiment venus pour le week-end, repartent en nous laissant une cargaison de chocolat. On ne le répétera jamais assez : la bouffe, parfois, c'est ce qui aide à tenir.

les etudiants-musiciens de Coimbra nous accueillent dans leur superbe ville Prévenus par Manuel, rencontré au Brésil, les étudiants-musiciens de Coïmbra nous accueillent dans leur superbe cité. Coïmbra possède l'une des plus vieilles universités d'Europe. Mais les Portugais la connaissent aussi pour son fado, plus romantique et totalement différent du fado lisboète.
Grâce à Janet (lusitano-canadienne), tout nous tombe du ciel. Elle nous trouve une chambre d'étudiant gratuite, dans une vieille maison pleine de vie. Et surtout elle nous présente le groupe Estudiantinas. Si vous téléchargez ces morceaux, vous comprendrez pourquoi nous restons bouche bée. Patrick, le maître de chant, dirige ses trente choristes avec rigueur et ... Patrick, le maître de chant, dirige ses trente choristes avec rigueur et professionnalisme. Et 30 voix d'hommes, sur ces chants mélancoliques, c'est émouvant. Surtout quand Patrick lance sa voix de ténor en solo, avant que le choeur ne le rejoigne. Puis c'est la route, à nouveau. Beaucoup moins drôle parce qu'il pleut et que ça sent l'écurie. Ces chants mélancoliques, c'est émouvant Des morceaux d'anthologie pour nos futurs CD-Audios, comme vous allez vous en rendre compte:
  • Senhora Lua (Taille: 2.09 Mo),

  • Assim mesmo é que é (Taille: 1.01 Mo),

  • Serenata Domondigo (Taille: 1.04 Mo),

  • Numa Noite (Taille: 1.54 Mo),

  • Noite Serena (Taille: 1.84 Mo),

  • Encadeia (Taille: 2.1 Mo),

  • Pedro Luna à la guitare (Taille: 1.1 Mo). (offerte lors d'un mini concert parce que là, vraiment, il voyait qu'on aimait ça.)

  • Le tout s'achève sur un chant de saudade (Taille: 1.27 Mo) et d'adieu à Coimbra (Taille: 252 ko).


  • Mais tout de même, le Portugal garde ce goût de voyage, avec ses petites charrettes tirées par des ânes, à quelques kilomètres des autoroutes. D'immenses vallées vertes débordent sous la pluie. De mémoire d'homme, on n'a jamais vu ça. "Il pleut tous les jours depuis six mois, vous vous rendez compte ! Les champs sont inondés, on ne peut même plus les labourer...". Au moins, nous ne sommes pas les seuls à souffrir du mauvais temps. À vrai dire, ce n'est pas l'averse qui dérange le plus, lorsqu'on est sur un vélo 10 heures par jour. C'est d'entendre le soir, lorsqu'on est fatigué : "Non, désolé, je ne peux pas vous accueillir..., non non, même pas dans mon garage : j'ai une tondeuse. Allez voir ailleurs". "(...) Et pis c'est pas marqué sur vot'tête que vous z'êtes pas une voleuse." pour ne pas paraître aigrie, parlons du meilleur À l'heure ou j'écris ces lignes, deux mois se sont écoulés depuis notre retour à Paris et j'ai encore du mal à digérer ce constat pourtant vieux comme le monde : plus un pays est riche, moins ses habitants accueillent l'inconnu spontanément. Heureusement, il y a quand même des exceptions.
    Donc, pour ne pas paraître aigrie, parlons du meilleur, des meilleurs.
    Comme ce restaurateur de Guarda, qui nous offre gîte et couvert en répétant : "oui, je sais, j'ai bon coeur". (C'est vrai).

    Espagne:

    Comme ces étudiants de Salamanque, qui nous invitent pour un pot, puis pour la nuit, puis pour deux jours avec concert privé (Fichier = es-04-salamanque.mp3, Taille = 4.1 Mo) d'un de leurs amis guitariste joueur de flamenco (Fichier = es-03-salamanque.mp3, Taille = 6.7 Mo). Merci vraiment pour cette nuit blanche qui s'est terminée au bord du fleuve à l'aube, en musique (Fichier = es-05-salamanque.mp3 ; Taille = 5.8 Mo).

    Ces grandes étendues sauvages de Castilla y Leon, traversées séparément, en se battant contre la montre avec (une fois n'est pas coutume) le vent dans le dos. A 40 km/h dans les montées, c'est jubilatoire, on pardonne tout, même la pluie.
    Il y a aussi Teodoro et Conchita, à Villabragima. Au crépuscule d'une journée épuisante : champs luisants à perte de vue, vent de côté, visites sauvages des châteaux en ruine. Cette nuit-là, leur bar un peu glauque se transforme en chambre d'hôte grand luxe, avec suite royale, baignoire fumante et la vue sur les toits de l'église, où les cigognes s'affairent à fignoler leur nid. Au petit matin, Conchita ne me laisse pas partir avant d'enfiler une énorme tortilla et un café au lait. Comme ça aide...
    Une oeuvre d architecture contemporaine très creative Il y a eu encore le musée Guggenheim de Bilbao. Une oeuvre d'architecture contemporaine tellement créative que l'ancienne cité industrielle grise se trouve comme propulsée parmi les nouvelles villes européennes à la mode. Un week-end merveilleux de plus qui gomme toutes les galères.
    On retrouve Thomas Ortega. Il apporte des provisions de saucisson et de chocolat. A vélo, Thomas ne perd ni son sourire ni son entrain malgré les détours inutiles et les pentes raides. Je laisse les deux amis pour la route bruyante d'océan, de mouettes, de perdrix. Mer, montagne, forêt. Pays basque, province d'Urdaibai.
    Usurbil, 200 km plus loin. Ivan et Fernando m'accueillent cinq minutes après qu'un Rottweiler n'ait manqué de m'arracher la gorge. Vive les chaînes et les colliers étrangleurs ! Fernando m'invite alors que je demandais au voisin l'autorisation de dormir sur son palier. Le père et son fils mitonnent un petit festin, en me laissant dormir sur le canapé du salon. Et une semaine plus tard, c'est Xavier qu'il accueillent. Ils lui organisent un concert privé de musique d'Euskadi: la txalaparta triplanche sur tréteau (euskadi-usurbil-txalaparta.mp3, 1.3 Mo). Assez primitif: un retour au moyen-Age; cela se joue à deux (duel), en improvisation, et "ça servait à exprimer une naissance, un décès, mariage, une fête (de plus) à tout le voisinage", qui déjà, prépare les litrons de cidre pour l'occasion... comme l'ont bien vite prouvé Fernando et Tomas.


    Frontière FRANÇAISE:

    Franchie en pleine panique de fièvre aphteuse, sur des tapis désinfectants, en solitaire. Il y a ce Banco (perdant) acheté au premier "Bar-Tabac". Il y a les paysages déchirés de bleus et de roches, entre Hendaye et Saint-Jean-de-Luz. Une petite vieille, qui me parle dans un café. "En tout cas, je ne sais pas ce que vous avez mangé pendant votre tour du monde, mais vous z'êtes pas bien maigre."
    Romuald m'accueille pour une nuit, une randonnée superbe dans les montagnes basques; une autre nuit chez lui: trois jours au total. Plus haut, à Hossegor, la piste cyclable s'élance sur 250 km de liberté dans les pinèdes des Landes. Avec l'océan Atlantique à gauche, en bleu glacé sur toutes les cartes glanées aux offices de tourisme.
    Nuit dans une grange abandonnée, animée par les gargouillis du ruisseau.
    Journées où les oiseaux chantent avec les grenouilles des sous-bois.
    Soleil expirant sur un lac bordé par la mer.
    Flaques de sable emporté sur la route par les vents d'ouest. On se croirait en Libye, il y a vingt mois..., un siècle.
    Les mouettes volent en crabe tant le vent souffle. Plus tard, dans la nuit tombante, un couple danse la valse, seul sur une plage trop vide, face a l'océan déchaîné. Je les regarde depuis une dune, subjuguée. Le vent est si bruyant qu'ils ne doivent même pas entendre leurs baisers.
    135 km de plus dans la pinède. Mauvaise pizza dans un resto triste. Il pleut et personne ne voit où je pourrais dormir, personne n'a 2 mètres carrés à m'offrir pour étaler mon tapis de sol. Un peu plus loin : le mini-golf du Vieux Boucau. Lorsque je demande l'autorisation de m'installer sous le préau, Jean-Robert me répond : "Mais non, viens donc dormir chez moi, j'ai une chambre d'ami. Qu'est-ce-que tu veux boire ? Du vin ? Je vais te déboucher une bouteille de Bergerac 1986. (...) Aie ! celle-là est bouchonnée. Ouf, il m'en reste une dernière. Ça me fait plaisir de te l'offrir si tu veux boire du bon vin". Lorsque sa femme arrive, elle insiste pour me faire manger de bons plats et me donne des serviettes propres au sortir de la douche. Ce sont des moments qu'on n'oublie pas, lorsqu'on souffre de refus d'hospitalité.

    Derniers jours de liberté durement gagnée. Sur les routes désertes, cernées par les arbres, le vent joue ses arpèges contre les poteaux et les buissons. Les corbeaux accompagnent de loin cette musique lugubre. Quelques cliquetis de métal : un panneau indicateur qui a chu. Le cinéma nous a appris a aimer ces ambiances vides et j'avance comme à travers un film. Retrouvailles avec Xavier : Jean-Baptiste, rencontré au Cambodge, nous accueille dans son centre de réinsertion pour jeunes paumés. Un endroit nécessaire. Une grande maison cossue, où s'enseigne le respect de l'autre.

    Deux jours de repos face à l'ordinateur, puis une journée exténuante où nous repoussons tous deux nos limites. A 23h30, ce soir de grand vent, Françoise Girard nous excuse de nos retards et tout le week-end, nous bichonne.
    l'hospitalite, ce n est pas une affaire de pays chretiens Charente maritime. Le colza en fleurs d'or. étendues jaunes traversées dans le silence des départementales. Un soir, une femme me laisse dormir dans son salon. "Dommage que ma fille ne soit pas là. Elle est psychiatre. Ça l'aurait sûrement intéressée de vous rencontrer." Le lendemain matin, après m'avoir offert une tartine et une tasse de café : "Dites-moi, hier soir, vous aviez demandé aux voisins de dormir dans leur grange ? Non ? Oh, quel dommage... Vous auriez vu, ils sont méchants ! Méchants ! Méchants !"
    Xav' est près du Lion d'Angers, chez les siens. Plus à l'est, à Amboise, Michel Hubert m'accueille en famille. Deux jours pour panser les plaies vives laissées par les refus d'hospitalité et la pluie narquoise.
    Le temps s'accélère. Dans quatre jours, nous devons être à Paris.
    C'est dans la forêt qui précède Blois que c'est arrivé, pour moi. Des larmes heureuses qui expriment les souvenirs. Des bulles de bonheur qui explosent une à une. Les déserts de Syrie, les montagnes ouatées de Turquie, les dunes de Ghat, les rizières lumineuses chez les Dongs, le désert du Baloutchistan, Tchou-Tchou et Sain-Mori, la Mongolie, les Orang Aslis, Kuala Lumpur chez Frédéric, Rio de Janeiro, les cocoteraies, les fazendas, les pistes où la lune nous guide dans des décors de far-west.
    Même la fin. Les paysages portugais, espagnols, français, pluvieux, souriants, venteux. Tout revient. Tout le plus beau, en une fois.
    Puis les nerfs sont a vif, les genoux rappellent qu ils sont malades... Puis les nerfs sont à vif, les genoux rappellent qu'ils sont malades, le RER n'est pas loin.
    Avant-dernière soirée chez ma soeur Catherine, à Orléans, en famille.
    Dernier soir. Nous bouclons la boucle. Denise et Claude Michelet nous attendent. Ils nous avaient accueillis le premier soir. Il y a maintenant six cent quarante-quatre jours. 644 jours. Presque deux ans. 2 ans.


    15 avril 2001. 9h00 du matin.

    Une équipe de M6 vient prendre le petit déj' et nous filmer toute la journée. C'est pour " Jour J ". Une émission pour laquelle travaille mon amie Julie Samuel. Nous avions décidé tous ensemble de filmer ce retour, ce dernier jour, ce jour J. Xav' et moi nous sentons très reconnaissants envers nos sponsors. Par l'assurance d'une diffusion, nous désirons leur montrer que nous ne sommes pas des ingrats, qu'ils ont eu raison de nous faire confiance. Et justement, Julie était partante pour filmer ce genre de projet.
    Moi qui croyais pleurer de joie devant la tour Eiffel, m y voila Mais pouvions nous deviner que nous serions si usés, si vides ? Plus moyen d'essorer le moindre sentiment. moi qui croyais pleurer de joie devant la Tour Eiffel, m'y voilà, au milieu de la famille, des amis, des ballons, des "nouveaux amis", ceux qu'on a rencontrés pendant le voyage. Et même des gens qui nous ont connus en surfant sur le Net. Et avec lesquels nous entretenons des conversations épistolaires depuis des lustres. N'est-ce pas Christophe, "le p'tit boulon qui grince de bonheur sous vos selles" ? Et pourtant, tout est là mais rien n'y fait. Le retour s'était déjà fait dans ma tête en traversant la forêt de Blois et il se refera très lentement dans les mois qui vont venir. Quand à Xavier, il est fatigué, lui aussi, et se ressource dans les retrouvailles. Nos amis sont venus, les fidèles, ceux qui nous accompagnaient au départ et ceux qui nous ont suivis, ceux qui nous ont écrit, ceux qui nous ont appelés. Et la famille bien sûr, la famille indéboulonnable et indestructible. Ils sont là et seront là dans les difficiles semaines qui suivent un tel retour. Ils sont tous là, heureux et rassurés, et cette fois, nous avec eux. Voilà, c'est fini, il faut bien l'admettre maintenant.


    Le petit mot de Xav':

    kilométrage au Portugal, en Espagne et en France à vélo: 2048 = 260 + 710 + 1078 --- kilométrage en train: 174 --- Total du kilométrage à vélo: 19400 --- Total du kilométrage en car / pick-up / avion: (pareil)


    L'Europe en quelques chiffres :
    - 160 km de vent dans le dos
    - un maximum de 230 km entre 12h 15 et 23h30
    - 225 km d'autoroute à vélo, de Salamanque vers Bilbao
    - 25 refus d'hospitalité, 9 nuits chez l'habitant,
    - 127 km/h en descente selon le compteur Cateye (je doute un peu...),
    - deux patins de frein arrachés, justement parce que j'allais trop vite et que je freinais trop fort d'une main, pendant que l'autre main tenait la caméra... gloups !
    - 6 paquets choco-BN en guise de petit déjeuner, déjeuner, dîner, et beaucoup de baguettes
    - budget moyen pour un repas: 15 FF
    - beaucoup de très belles rencontres, de musiques inoubliables

    Villes et villages traversés au Portugal: Lisbonne - Coimbra - mortagua - Nelas - Mangualde - Celorica da Beira - Guarda - Mido - moreira (nos ancètres ? en tous cas, il portent notre nom) - Colonia de la Estacion

    Villes et villages traversés en Espagne: Caprio de Azaba - Ciudad Rodrigo - Gavilan - Boadilla - Castro Enriquez - Salamanca (si belle !) - autoroute - autoroute - autoroute - autoroute - Tordesillas - Valladolid - Burgos - Astiz - Avazaza - Bilbao - Munguia - Bermeo - Guernica y luno - Marmiz - Marquina - Mutriku - Urteta - Uzurbil (3 jours) - Lezo - Irun (ah, ça se gâte: nous voilà en France)

    Villes et villages traversés en France: Biarritz - Bayonne - Labouheyre (l'esprit: "Non, vous ne pouvez pas dormir dans mon garage; il est vide, mais des fois qu'il vous arriverait quelque chose pendant votre sommeil ! N'importe quoi pourrait vous arriver, et je ne suis pas assuré pour ça")- Gradignan - Bordeaux - Pons - Saintes - Villeneuve la Comtesse - Thorigny - Niort - l'Absie - La Châtaigneraie - Pouzauges - mortagne sur Sèvres - Cholet - La Blinière - la Chapelle - St André de Cubzac (merci Denis Plumeau pour le café-tartine, mon repas de la journée) - St Léger des Bois - Bécons les Granits - la Pouëze - le Mas - le Lion d'Angers - Sablé sur Sarthe - St Calais - Orléans - les Ulis - Paris-tour Eiffel - la famille - le squatt - la belle vie - les cafés-croissants le matin - et d'ici peu, d'autres voyages

    ça vous turlupine encore, de savoir pourquoi nous sommes partis ?


    Le voyage à vélo est fini; nous le poursuivons dans nos rêves, portés par les musiques et par nos amis iraniens, turcs, chinois, malaisiens, tunisiens, égyptiens, syriens, brésiliens... un petit mail pour nous remonter le moral ?

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    C'est Fini !