Xavier et Isabelle Vayron / 31 av des Gobelins 75013 Paris
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Mondes musicaux en roues libres

Une aventure cycliste de Paris à Pékin, pour redécouvrir les musiques traditionnelles :
Juillet 1999 - Juillet 2000

France, Italie, Sicile, Tunisie, Libye, Égypte, Jordanie, Syrie, Turquie, Iran, Oman, Inde, Mongolie, Chine.

 

SOMMAIRE

L'idée
Pourquoi en parler ?
L'esprit du voyage
L'itinéraire - cartes


Rêves et Galères
Les aventuriers vus par leurs amis
Les musiques que nous cherchons


Les préparatifs
> Notre site Internet Paris - Pékin
> Autorisations de circuler
> Formalités administratives
> Notre habitat


Budget

 

ENCART HÂTIVEMENT INTÉGRÉ :

Vous allez lire, pour les plus courageux d'entre-vous, le dossier (sans les photos) avec lequel nous avons présenté le projet lors de sa préparation.

Les deux dernières pages (les entreprises qui nous soutiennent) ont été supprimées : vous les retrouverez sur le site Internet, mieux actualisées.

Ont été éliminées aussi la plupart des photos, pour éviter que le téléchargement de ce fichier ne prenne 4 heures.

Pour infos, le dossier a été " rédigé " en 2 mois, avec un travail acharné de notre part à tous deux + aides extérieures fréquentes: dans les 18 heures de travail presque continu par jour et par personne (avec 2 PC, pas des Macs bien sûr) : recherches/prises de notes/collecte de photos/rédaction/correctionSSSSSS/mise en page/etc.).

Merci de faire part de vos observations sur :

paris_pekin@hotmail.com

Writez-nous des mails pour vous faire inclure dans la mailing-list, et envoyez-nous de vos nouvelles, mais pas de fichiers attachés.

Merci. Bonne lecture.

Isabelle & Xavier

L'idée

À l'heure où les disquaires mettent en avant une vaste collection de World Music, nous voulons partir rencontrer ces peuples dont les sons nous parlent tant.

Nous le ferons à vélo, afin de prouver notre volonté de découverte. Nos bicyclettes seront équipées de pneus increvables inventés par Xavier.

Nous pourrons ainsi sortir des sentiers battus, et surtout, ne pas être considérés comme des touristes mais bien comme des voyageurs en quête de rapprochements culturels.

Grâce à des enregistrements sonores, photographiques et vidéo, nous désirons transmettre les musiques mais aussi l'atmosphère qui les entoure, des monastères cisterciens aux cérémonies mystiques soufies, des sonorités chamaniques à l'opéra chinois.

Nous souhaitons également créer un CD, où les morceaux seront séparés par des « pastilles sonores » capturées sur place (brouhaha des souks, appels à la prière, bruits d'une ville indienne, murmures dans une yourte mongole balayée par les vents...)

Le CD sera accompagné d'un livret où les interprètes que nous aurons enregistrés raconteront les histoires et anecdotes liées à leurs musiques. Ces textes seront illustrés par les photos de cette grande traversée eurasienne (Isabelle est photographe professionnelle).

Parce qu'elle a survécu aux modes, la musique traditionnelle permet de mieux comprendre et connaître l'essence des civilisations :

-> L'Occident, où nous rejoindrons les interprètes de la musique médiévale (en France) puis classique (en Italie).

-> L'Afrique du Nord, avec les sonorités arabo-andalouses qui se retrouvent de Tunis à Alep (Syrie) et les chants bédouins que nous irons enregistrer lors d'une méharée dans le Sahara.

-> Le Proche-Orient, marqué notamment par la mystique soufi et la complainte si humaine de la flûte de roseau.

-> L'Inde, à Bénarès, lorsque les sons envoûtants des tablas et du sitar s'échappent des fenêtres millénaires.

-> L'Asie Centrale, partagée entre musique savante musulmane et célébrations chamaniques.

-> La Chine, où les sons de la nature imprègnent les mélodies séculaires.

Une compilation de nos musiques préférées contribuera à établir un échange avec les habitants intéressés. Nous visons un enrichissement mutuel.

Nous ne sommes pas musicologues ; notre approche s'intéresse plus au contexte humain, au climat culturel, où est née cette musique, qu'à la théorie musicale parfois aride. Nous pensons ainsi rendre plus parlantes ces sonorités peu familières. Néanmoins, afin de savoir à qui nous adresser sur place, nous nous appuyons sur les conseils de nombreux chercheurs en musicologie et ethnomusicologie.

Pourquoi en parler

Nous avons fait le choix, avant même de partir, de trouver des débouchés médiatiques à ce projet : plusieurs magazines, illustrés par les photos que nous enverrons à l'agence Sygma en publieront le déroulement; une radio internationale peut nous donner l'antenne au cours de notre voyage ; d'autres radios à notre retour. Bonne Pioche Production recevra nos cassettes vidéo, les montera et les mettra à disposition d'une chaîne de télévision pour une diffusion épisodique - de type 26 minutes par pays. À notre retour, un 52 minutes sera réalisé.

Cette médiatisation pourrait risquer de ternir le côté spontané du projet. Nous avons donc décidé de tracer un itinéraire indicatif, modifiable en fonction de la situation sur place.

La durée de chaque halte est totalement imprévisible : nos impératifs sont liés aux climats, aux reliefs et surtout à la richesse des contacts musicaux.

Nous avons une expérience dans ce domaine : lors de son précédent voyage chez les cow-boys du Pacifique, M6 a rejoint Isabelle pour la filmer et des téléspectateurs lui ont écrit pour savoir comment faire la même chose.

La soif d'aventures naît de celles des autres, nous voulons passer le relais en montrant la richesse des autres cultures.

L'esprit du voyage

Nous allons traverser des zones à risque, politiquement délicates.

Ce voyage sera fait dans le respect. Ainsi Isabelle traversera voilée tous les pays musulmans ; Xavier sera également habillé de vêtements « religieusement corrects ».

Cependant, l'itinéraire pourra être modifié à tout moment pour des raisons de sécurité. Des régions estimées trop dangereuses seront alors évitées, ou traversées par train et bus : ce voyage est préparé en collaboration avec les ambassades et des associations humanitaires qui connaissent les pays en question.

Nous n'avons pas l'intention de provoquer des situations périlleuses ni de réaliser des exploits à la limite du possible. Notre désir est d'aller pacifiquement à la rencontre de l'autre, par le biais de la musique.

Itinéraire prévu

10 - 30 juillet 1999 : Paris - Château Chinon - Musiques d 'Auvergne Avignon

1er août - 15 août : Avignon - Manosque - Chants grégoriens - Nice -

Italie : Gênes - Florence - Rome - Opéra classique - Naples

15 août - 5 septembre : Naples - Pisticci - Reggio di Calabria - Musiques villageoises

Sicile : Messine - Palerme - Marsala

5 septembre - 25 octobre : Marsala - Tunisie : Tunis - Sousse - Médenine -

Libye : Tripoli - Ghât Noubas Arabo-andalouses, Chants bédouins

25 octobre - 15 novembre : Égypte : Alexandrie - Le Caire - Désert du Sinaï

Musiques populaires arabes et mystique soufie

15 novembre - 31 novembre : Jordanie : Amman - Influence de Ziryab

1er décembre - 31 décembre : Syrie - Damas - Alep - Musique Soufie

1er janvier - 15 décembre : Turquie : Gaziantep - Konya - Sanat müsigi (derviches)

15 décembre - 30 décembre : Ankara - (train) - Iran - Musiques célestes et tsiganes

Février - Mars : Iran - Lac D'Ourmia - Téhéran - Mechhed - Désert d'Iran - Côte Sud

Avril : Oman : (bateau) Mascate - Inde : Bombay

Avril - Mai : Inde : Bombay - Bhopal - Varanasi Ragas envoûtants - New Delhi

Juin : New Delhi (Avion) - Mongolie - Oulan Bator - Lün - Tseserleg -

Désert de Gobi - Sonorités chamaniques

Juillet : Chine - Musique instrumentale villageoise Huhhot - Opéra de Pékin

TOTAL à vélo : 14 370 km

TOTAL : 19 370 km

France, Italie, Sicile, Tunisie, Libye, Égypte, Jordanie, Syrie, Turquie, Iran...

Paris - Rome 1500 km

Rome - Tunis 1140 km

Tunis - Tripoli 750 km

Tripoli - Le Caire 1250 km

Le Caire - Amman 760 km

Amman - Damas 200 km

Damas-Deir El Zor-Alep 930 km

Alep - Konya -Ankara 850 km

Train -> Dir le Lac D'Ourmia (Iran) 1200 km

Lac D'Ourmia - Teheran 1230 km

Teheran - Ispahan 450 km

Mechhed -Mascat (Oman) 1500 km

Iran, Oman, Inde, Mongolie, Chine.

Mascat - Bombay (bateau) 1600 km

Bombay - Bhopal 700 km

Bhopal - Bénarès 670 km

Bénarès - New Delhi 710 km

New Delhi - Oulan Bator (avion) 3300 km

Oulan Bator - Tsetseileg - Pékin 2350 km

TOTAL à vélo : 15060 km

TOTAL : 21190 km

 

Rêves et galères

Pédaler par 40 degrés, avec douze heures d'ensoleillement par jour, ce sera notre quotidien de l'Italie à la Jordanie.

Nos vélos équipés pèseront entre 45 et 70 kilos (selon l'eau à transporter). L'occasion de tester notre résistance physique à l'effort et à la chaleur. Nous avons prévu des pastilles salées pour retenir l'eau dans nos organismes, d'excellents chapeaux et des vêtements couvrants.

Ce choix de dates nous permet d'éviter les flots de touristes en Afrique du Nord et de rencontrer les habitants lorsqu'ils ne s'attendent pas à voir arriver des cyclistes.

Dans la splendide oasis de Ghat, en Libye, nous rejoindrons des chameliers Terguis. Nous enregistrerons leurs mélopées envoûtantes, symboles d'une culture Saharienne millénaire.

En hiver, nous serons dans les montagnes turques. Plus que les grands froids, nous devrons nous méfier des chiens errants agressifs. Les « cheminées de fées » de la Cappadoce seront à nous, des paysages grandioses vidés par la saison.

Nous rejoindrons des musiciens réputés à Ankara... avant de gagner l'Iran par le train, pour des raisons de sécurité (L'Est de la Turquie ne peut se traverser à vélo, surtout en hiver).

En Iran, Isabelle sera entièrement voilée. Nous voulons à tout prix entrer dans l'âme de ce pays. L'Iran est un terreau de musiciens extraordinaires. La culture persane nous fascine, l'Iran actuel nous passionne.

En plus des comportements religieux à respecter scrupuleusement, nous devrons faire attention aux loups qui peuplent certaines régions. Seules les grandes meutes attaquent (au moins dix loups contre deux adultes debout) mais autant savoir comment réagir... En février, les routes sont facilement enneigées. Elles se transforment parfois en bourbiers glacés qu'il nous faudra traverser.

Nous adorons l'Inde, déjà parcourue dans de précédents voyages. Nous savons donc qu'il faudra se jeter dans les fossés lorsqu'un camion bringuebalant s'approchera un peu trop vite... Les routes sont des jungles où le plus gros est maître.

En compensation, nous bénirons le calme des ghâts de Bénarès, bercés par les murmures des pèlerins et les sonorités aquatiques des tablas.

Xavier sait qu'Isabelle pédalera sur les 11 000 premiers kilomètres. Parce qu'après, dans l'ombre de Gengis Khan, elle sera sur son cheval, acheté aux portes du Désert de Gobi. Un Vrai rêve. De ceux auxquels on ose à peine penser. Xavier préfère continuer à vélo. Un cheval de bât portera l'autre vélo, les vivres et l'eau.

Côté moins drôle : Xavier affrontera parfois des vents de 80 km/h et Isabelle devra retrouver chaque matin les deux chevaux qui cherchent leur nourriture pendant la nuit...

Les yourtes des nomades seront nos villages. Nous découvrirons avec eux les sonorités shamaniques et l'étonnant chant diphonique, où l'artiste produit deux notes simultanément.

Enfin, nous reviendrons en Transsibérien, (Transmongolien pour être précis) avec quelques arrêts dans les plaines russes. A Bruxelles, nous enfourcherons nos montures à pédales pour rejoindre Paris, et achever en beauté notre Tour de l'Eurasie.

Comment s'est formée notre équipe...

Ce projet s'est imposé comme une évidence. L'équipe s'est formée tout naturellement : Isabelle est la journaliste enthousiaste, Xavier l'ingénieur rationnel. Nous nous connaissons depuis notre enfance car nous sommes cousins ; pas une seule seconde, nous n'aurions pu imaginer partir l'un sans l'autre.

Nous partageons le même besoin de nous immerger dans les autres cultures. Parce que la musique nous plonge dans l'ambiance des pays, nous l'avons choisie comme fil conducteur.

Nous avons donc toutes les bonnes raisons d'aller jusqu'au bout de nos rêves.

Ce qui rend possible la préparation du voyage, c'est avant tout la confiance totale que nous avons l'un dans l'autre : Isabelle, avec passion, partage son enthousiasme, organise ses recherches avec efficacité, rencontre les musicologues et augmente notre soif de savoir. Xavier s'affaire sur un plan plus technique et utilise minutieusement tous les moyens dont il dispose pour répondre aux besoins que nous aurons : préparation des équipements, du matériel audio et des vélos - un moyen de transport qui allie le goût de l'effort, la souplesse, la simplicité d'entretien et surtout la possibilité de parvenir au coeur de villages reculés.

À eux deux, Xavier et Isabelle s'attaquent aux préparatifs et en font des bases solides pour partir en toute connaissance de cause...

Regards d'amis sur Xavier et Isabelle

« Je peux t'aider ? On doit pouvoir faire ça. » - c'est Xavier qui parle. Après tout il a bien l'habitude de dépanner ses amis et les amis de ses amis, de donner un coup de main à droite, un tour de tournevis à gauche.

Mais si ce bricoleur tout terrain a tout du dépanneur aux mains agiles et au grand coeur, Xavier est plus qu'un Mc Gyver des grands chemins. Cet humaniste bien de son temps a une vision, vous dis-je !

Tenez, parlez-lui rencontres, passez-lui une musique de là-bas, faites lui miroiter les images d'un mode de vie qui n'est pas le sien et le voilà accroché. Ses sens s'ouvrent en grand, il laisse là ses occupations et s'adonne à la découverte d'idées nouvelles. Curieux ? Le mot est faible. Xavier est avide de différences, de tout ce qui pourra réviser son jugement. Au delà du plaisir facile de la rencontre, il traquera ses propres impressions et ne les lâchera pas avant d'en avoir exprimé toutes les facettes.

C'est cette ouverture tous azimuts vers l'autre qui l'a poussé à organiser cette expédition « pour rencontrer des gens nouveaux avec des idées différentes », dit-il, « pour comprendre ce qui les fait se lever chaque matin et aimer la vie ». Parce qu'il y a tellement à voir, à entendre et à vivre. Parce qu'on ne sait pas tout. Parce qu'il est décidé à savourer l'enrichissement que procure le voyage. Et parce qu'à bicyclette, le bout du monde n'est pas si loin...

Isabelle a 4 ans et demi lorsqu'elle chute accidentellement d'une table. Après une longue nuit de coma, elle se réveille pratiquement indemne... N'aurait-elle pas le crâne fêlé ? Cela expliquerait sa volonté de vivre chaque instant, sa ténacité et sa compréhension d'autrui. Aujourd'hui elle rebondit sur les opportunités de voyages pour s'ouvrir l'esprit. Elle a soif d'apprendre et aime prendre des risques calculés. Après Hypokhâgne et Khâgne, elle intègre l'I.P.J, - l'Institut Pratique de Journalisme. Elle a définitivement trouvé sa voie : le journalisme version grands reportages. Ses passions, sa jeunesse et son dynamisme guident ses choix. Entre deux voyages en Inde, elle met en place un vieux rêve : vivre avec les derniers cow-boys à l'aube du XXIe siècle. Ce projet rencontre des embûches, elle perd espoir, s'accroche, se remotive... et en déguste chaque minute pendant six mois : la Guilde du Raid et le Ministère de la Jeunesse et des Sports lui ont fait confiance ; la Bourse de l'Aventure et la bourse

Défi-Jeunes l'emmènent en Océanie.

Six mois pour découvrir que l'improvisation surpasse l'imagination.

Bouleversée par ce voyage, elle a décidé d'aller au bout de ses rêves. Xavier, qui revenait de Syrie, ressentait le même besoin.

XAV'S CV

Xavier Vayron de la Moureyre
31, avenue des Gobelins - 75013 Paris - France
Tél domicile : 01 43 37 14 23 / Fax : 01 45 67 04 63
E-mail : paris_pekin@hotmail.com Site Internet : http://www.paris-pekin.org
Né le 10/03/71

FORMATION

1990-1996 Mathématiques spéciales, Mathématiques supérieures.
Formation et diplôme d'ingénieur à l'E.C.E : École Centrale d'Electronique de Paris.
Diplôme d'État ; option traitement du signal.

EXPÉRIENCES PROFESSIONNELLES

Septembre 1997-Mars 1999 SSII PHENIX ENERGY : ingénieur support client : configuration réseau (administré par Novell et NT) du parc de Rhône-Poulenc (La Défense, Vitry sur Seine), EDF, NESTLÉ.

Octobre 1996-Juillet 1997 Service National au Ministère de la Défense.
Maintenance hardware et software d'un parc de PC administrés par Novell.

Mars 1996-Août 1996 P.S.A. Peugeot-Citroën : participation à la certification et aux programmes de tests d'OSEK : système d'exploitation multitâches multiprocesseur temps réel pour l'automobile.

Juillet 1995 MAIRIE DE PARIS : développement.

Juin 1995 SFJTI : Société Franco-Japonaise des Techniques Industrielles.

Juin 1994 CROSSLINER : Sonorisation, vente de matériel audio. Enregistrement en studio.

Août 1992 INTER DISCOUNT : vente de matériel audio et micro

Juillet 1991 GROUPE CHARBONNAGES DE FRANCE : assistant géographe.

Août 1990 AIR FRANCE : accueil passagers, sécurité à Heathrow.

CONNAISSANCES INFORMATIQUES

Systèmes d'exploitation : Windows 95/98, Windows NT 4 .0, Unix, Linux, IBM OS2 Warp, DOS.

Langages et logiciels : Norton Administrator, SMS Installer, Turbo C, C++, Turbo Basic, Turbo Pascal, Prolog, Lisp, Lotus Notes, ViewLogic, Labview.

Hardware : dépannage Micro de 3e niveau.

LANGUES

Anglais Lu, parlé, écrit - Obtention du TOEFL 567 - Nombreux séjours aux USA et UK.

Espagnol Lu, écrit, parlé - Obtention du Diplôme de langue de l'Université de Salamanque.

ACTIVITÉS ANNEXES

Cyclisme - Basket-ball - Ski - Dessin à la plume.

Musique : organisation et mixage lors des soirées au Bureau Des Élèves de l'E.C.E - Informatique.

Permis de conduire B, E, International.

VOYAGES

Grèce, Italie, Espagne, Congo, Côte d'Ivoire, Inde, Israël, Syrie, Liban, Maroc, Chypre, USA...

ISABELLE'S CV

Isabelle Vayron de la Moureyre
31, Avenue des Gobelins - 75013 Paris - France
Tél. : 06 81 83 86 63
E-mail : paris_pekin@hotmail.com Site Internet : http://www.paris-pekin.org
Née le 02/06/75

EXPÉRIENCES PROFESSIONNELLES

Février-Mars 99 Reportages en Australie pour l'agence SAOLA. Textes à paraître dans Terre Sauvage, VSD et Grands Reportages.

Décembre 97 - Juin 98 Reportages en solo dans le Pacifique Sud. Australie, Nouvelle-Zélande, Nouvelle-Calédonie.
Sponsors : Mairie de Paris et Bourse Défi-Jeunes.

Octobre 97 (8 jours) Ascension du Kilimandjaro et reportage dans le Parc National d'Arusha (Tanzanie) pour l'agence Explorer.
Préparation logistique et écriture du reportage. Texte diffusé par l'agence à travers 22 pays.

Juin-Juillet 97 (50 jours) Reportage en Inde pour Explorer. Texte de 14 pages paru dans le magazine Grands Reportages de septembre 1998.
Apprentissage du travail en équipe avec un photographe professionnel.

Avril-Mai 97 Stage rédactionnel chez Explorer, Groupe AGI-Gamma.
Préparation logistique du voyage en Inde. Écriture de nombreux articles à partir des photos de l'agence.

Septembre - Octobre 96 Reportages en solo en Inde. Parutions (textes + photos) dans Biba et Cheval Magazine.
Découverte des aléas du journalisme.

1995 - 1996 Divers stages rédactionnels en presse locale, notamment à La Voix du Nord et Presse - Océan.
Apprentissage de la rigueur et de la vérification d'informations. Responsabilité d'une rédaction locale à Saint-Jean de Monts.

ÉTUDES

Octobre 95 - Avril 97 Institut Pratique de journalisme (IPJ), à Paris. Options : presse écrite, radio, télé.

Septembre 93 - Mai 95 Lettres Supérieures à Lille : Hypokhâgne, khâgne B / L Options : économie, sociologie.

DIVERS

SPORTS

Goût prononcé pour les sports extrêmes : parachutisme, saut à l'élastique, moto enduro, équitation (7ème galop, plusieurs compétitions officielles), VTT en haute montagne, sports d'eau vive, ski, surf, skwall...

La liste n'est pas exhaustive.

 

Les recherches qui nous font avancer

Comment trouve-t-on des musiques ?

L'objectif visé est de retrouver des musiques traditionnelles, pourvu qu'elles témoignent d'un style de vie ou d'une époque riche.
Isabelle et Xavier sont aidés dans leur recherches par des musicologues du Musée de l'Homme, ou encore des professeurs de musique occidentale, orientale ou asiatique : médiévale pour la France, Iranienne, Égyptienne, Libyenne, Mongole et Chinoise.

Les informations délivrées par ces détenteurs d'une connaissance précieuse sont très concrètes :
-> écoute de ces musiques et explications sur
les instruments.
-> adresses de conservatoires de musique
dans les villes traversées
-> comment et où rencontrer des musiciens

L'essentiel du travail des musiciens consiste en une transmission de leur passion.

Les Musiques Occidentales

À l'origine de la musique occidentale, dans les années féodales de « l'Europe », les fidèles chantaient les psaumes dans les églises chrétiennes. Les longues phrases de la Bible se récitaient sur une seule note, avec un embellissement éventuel pour les mots importants.

Ce chant a évolué librement pour donner naissance à des centaines de mélodies. Au VIe siècle, le pape Grégoire Ier a organisé ces chants dans un ordre qui perdure aujourd'hui. Nous nous rendrons dans des monastères pour rencontrer les moines amoureux du chant grégorien, si intimement lié aux arches de pierre médiévales.

Nous voulons aussi faire découvrir le groupe Tarif de Nuit : quatre jeunes musiciens auvergnats qui musclent les mélodies traditionnelles de leur région. Avec deux vielles, une contrebasse jazzy et une guitare classique, ils dépoussièrent un répertoire oublié sans perdre l'authenticité des musiques.

La Renaissance

Pendant la Renaissance, l'âge d'or de la musique coïncide avec la reconnaissance du théâtre. En Italie, plusieurs poètes, artistes, acteurs et musiciens se rencontrent dans un palais florentin pour tenter de créer un style musical semblable au choeur des tragédies antiques. L'opéra naît au XVIe siècle. Les paroles sont écrites pour être jouées, accompagnées d'un clavecin et d'une viole de basse.

En Italie, un parcours en serpentin nous emmènera vers Gênes, Florence, Rome, Naples, la Calabre puis la Sicile. Outre les musiciens des grandes villes, nous rencontrerons les interprètes officieux des villages éloignés. La connaissance des musicologues du Musée de l'Homme guide notre curiosité.

Afrique du Nord - Orient

« La musique est le plus éphémère des arts. (...) Nous ne savons jamais quand Allah daignera nous accorder quelques gouttes de beauté. »

Ziryab par Jesus Greus

Vers l'an 800, les musulmans possédaient déjà leur musique classique, appréciée dans tous les Palais du Moyen-Orient. Ishaq al-Mawsili, le maître le plus éminent de l'école traditionaliste, présenta son meilleur élève au Calife de Bagdad. Ziryab était un innovateur. À 19 ans, il avait déjà ajouté une corde au luth, « la corde de l'âme ». Pour lui, la musique était métaphysique. Elle avait le pouvoir de nourrir et de guérir l'esprit. En rêve, les Djinns lui dictaient de nouvelles mélodies. Il pétrifiait d'attention tous ceux qui l'écoutaient. Son Maître prit peur et, jaloux, l'éloigna du Calife en le forçant à s'exiler.

Ziryab traversa des déserts. Il partagea le quotidien des Touaregs. Il découvrit les origines de la musique arabe dans les complaintes lancinantes des chameliers. Le rythme y épouse le pas des bêtes pour mieux les stimuler et rendre le voyage plus supportable. Pendant toutes ces années nomades, Ziryab composait, chantait, jouait et sa popularité se propageait dans l'empire musulman. D'origine modeste, il fut reçu à la Cour de Cordoue. Devenu proche ami de l'émir Abd al-Rahman, il créa une Ecole de Musique ouverte à tous. Six siècles plus tard, les Maures furent chassés d'Andalousie, ils emportèrent avec eux cette musique arabo-andalouse, ces noubas inventées par Ziryab : des dialogues entre le chant versifié et les instruments. 24 phases correspondent à chaque heure du jour et de la nuit. La moitié est encore jouée aujourd'hui.

Tout au long de notre traversée orientale, nous suivrons l'influence de Ziryab. Tunis, Tripoli, Benghasi, Le Caire et Alep conservent son empreinte. Cette musique savante est difficile d'accès. Dès qu'on la rattache à son contexte culturel et aux anecdotes liées à sa création, elle devient parlante. Nous voulons en respecter l'essence, tout en rendant son écoute plus attrayante pour une oreille occidentale.

Nous souhaitons également laisser les vélos en lieu sûr, le temps d'une méharée dans le Sahara. Les chants bédouins font partie du patrimoine mondial. Nous voulons les restituer.

Les musiques populaires arabes

Poésie et rythme restent étroitement liés dans la musique arabe. On attend du chanteur qu'il traduise l'atmosphère et la signification du poème. Dans la tradition pré-islamique, l'interprète partait d'une mélodie pour créer ses propres variations. L'improvisation s'appuyait sur les réactions des auditeurs pour s'épanouir totalement.

Cette tradition se retrouve dans les musiques populaires. Nous traverserons des chapelets de villages où, certains soirs, les hommes sortent les ûd (ancêtres du luth), les nays (flûtes de roseau au son incroyablement humain) et les darbouka (tambourin en forme de sabliers).

Monique Brandili du CNRS, Martine Monnier, voyageuse invétérée en Libye, Jean Lambert, ethnomusicologue spécialiste du Proche-Orient, et Cyrus Randjbar, professeur de musique savante iranienne, sont nos précieux conseillers pour organiser nos rencontres musicales.

Le soufisme

La muique des soufis est pour nous comme un pont vers les autres nations, elle invite les hommes à aller les uns vers les autres. Elle est le chemin du rapprochement.

Nusrat Fateh Ali Khan

Leur instrument de prédilection demeure le ney, une flûte de roseau à la complainte profondément humaine. Un tambourin appelé le bendir accompagne toujours leur rythme.

Dans les plaines plus reculées, peuplées de nomades, cette musique spirituelle se rapproche de l'exorcisme, provoquant des états extatiques où le possédé retrouve son âme.

Sur notre parcours, l'influence du soufisme se retrouve en Égypte, en Syrie, en Turquie et en Iran.

Kadir Karabulut de Tuana Music, Talip Ozcan, musicien turc de renommée internationale, Sharaf Smaoui du Centre Culturel Iranien et Massoud Omidi, musicien au conservatoire d'Ispahan, nous ouvrent les premières portes depuis Paris.

L'Inde

Comment pourrions-nous parler de musique indienne ? L'Inde concentre 1/6ème de la population mondiale sur 3,3 millions de km2. Elle rassemble 1600 communautés avec autant de langues différentes. À cette extraordinaire richesse humaine correspond une abondance de styles musicaux. Nous avons choisi de nous concentrer sur la musique hindoustanie, celle du nord de l'Inde.

Nous voulons aller à Vanarasi, mieux connue des occidentaux sous le nom de Bénarès. Une ville sacrée, magique, intense. Depuis 4000 ans, des milliers de pèlerins s'y baignent chaque jour dans le Gange, un fleuve dont la pureté peut mettre fin au cycle des réincarnations. Tous les Hindous rêvent d'être incinérés à Vanarasi. La déesse Gangâ mène l'âme au nirvana.

Dans cette cité antique vivante, les sons du sitar se mêlent aux prières des hommes. Le rythme envoûtant des tablas s'échappe des fenêtres. C'est là qu'est né Ravi Shankar. Vanarasi est un écrin pour la musique.

En quelques mots, cette musique suit une ligne mélodique unique, appuyée par le rythme extraordinairement rapide des percussions. Les notes semblent s'enfuir vers les graves et les aigus. La richesse des sons est surprenante. Tour à tour cristallins, nostalgiques, endiablés, légers, profonds... harmonieux.

2000 ans avant notre ère, les Aryens venus d'Asie Centrale chantaient les textes védiques dans la vallée de l'Indus (veda signifie connaissance en sanskrit). Pendant 30 siècles, les instruments se sont développés. Vers le XVIe siècle, sous l'empire moghol, la musique classique indienne s'est scindée en deux branches principales : l'hindoustani au Nord et la musique karnatique au Sud. Elle a peu à peu perdu sa fonction religieuse pour atteindre le statut de divertissement de cour.

Lors d'un concert, un interprète peut mettre une demi-heure à accorder son instrument. Puis il entre dans son univers et improvise. Les applaudissements sont considérés comme barbares. Rien ne peut interrompre la musique.

L'Inde est bruyante. Faite de sons. Des chants d'enfants, les cloches des temples, les transistors hurlant les derniers tubes, les Klaxons délirants des camions Tata, les cris des vendeurs à la sauvette... Nous souhaitons restituer cette ambiance qui nous a tant plu lors de nos précédents séjours.

Cette cacophonie est aussi la musique du voyageur.

La Mongolie

Dans l'immensité des steppes mongoles, la musique est surtout chantée.

Les hommes ont cette capacité étonnante de maintenir simultanément deux tons de voix différents. C'est le chant diphonique, appelé chömij. Accompagné d'une guimbarde (pièce de métal vibrante) il résonne dans les plaines vides, traversées par les cavaliers nomades. Nous irons les rejoindre. Xavier à vélo, Isabelle à cheval. Un cheval de bât nous permettra de porter le vélo restant et surtout, de la nourriture et de l'eau afin d'être autonomes. Plus qu'un rêve, ce sera le plus beau moyen de comprendre cette culture qui a su résister aux invasions successives et aux tentatives de sédentarisation. Les chevaux mongols sont les plus endurants du monde, ils font la fierté de ce peuple.

De nombreuses romances poétiques décrivent l'art de vie mongol, les paysages arides, les vents furieux, les animaux, les départs... Ils l'expriment par des chants courts, bogino duu, syllabiques et rythmés, ou des chants longs, urtyn duu, interprétés sur un rythme libre. Les sagas historiques, tuulj, témoignent des exploits glorieux de Genghis Khan.

Bien que nous ne puissions pas prévoir ce que nous entendrons, les instruments existent en Mongolie. Le plus utilisé reste le morin khuur, une vielle (ancêtre du violon) dont le manche est toujours sculpté en forme de tête de cheval. D'après une légende, la musique serait née en Mongolie lorsqu'un cavalier décida d'utiliser la crinière et la queue de son cheval mort pour en faire un instrument. Les interprètes mongols jouent aussi de la jatga, une cithâre plate et du tobshuur, un luth à deux cordes et au long manche.

Nous avons entrepris des démarches pour rencontrer plusieurs groupes de musiciens renommés lorsque nous arriverons à Oulan-Bator. Nous pensons notamment à l'Ensemble Mandukhai (chömij, bogino duu, urtyn duu), au groupe Huun-Huur-Tu (tuulj ) et à Yulong, spécialiste du morin khuur. Grâce aux services d'un interprète, ils nous transmettront les bases de la musique mongole.

Une fois notre oreille formée à ces sons étranges, nos pas seront guidés par le hasard et la boussole. Sabine Trebinjac, ethnomusicologue au Musée de l'Homme, nous aide dès Paris à préparer ce voyage initiatique.

La Chine

Sous la dynastie T'ang (618-907 AD), la Chine possédait déjà des orchestres de trois cent musiciens. Les Chinois organisent les sons. Plus qu'une tradition, c'est un besoin. Ici, la musique appartient au confucianisme, elle provoque un état de recueillement. Mais si l'improvisation n'existe quasiment pas, les interprètes s'appuient sur leur savoir pour que l'harmonie jaillisse de façon spontanée.

Pour ces raisons, les compositions décrivent des scènes de la nature : elles imitent le chant de l'eau, les complaintes du vent et le langage des animaux. Les instruments, dont certains ont plus de deux mille ans, savent restituer tous ces sons... et bien plus. On raconte par exemple que le qin (cithare à sept cordes) exprime les relations qui unissent le ciel, la terre et l'humanité, éléments primordiaux de la philosophie chinoise. Le son doux de l'instrument et la concentration qu'il exige ouvre les portes de la contemplation.

Pour un Occidental, l'opéra chinois s'apparente à une avalanche de sons brutale, entrecoupée de silences. Probablement parce que les percussions dominent : gongs, cymbales, grosse caisse, claquettes, crécelles et tambours marquent l'écoulement du temps. Ces instruments soulignent également tous les mouvements des personnages.

Enfin, ils décrivent la nature environnante, en imitant la pluie, le vent et même parfois les chutes d'objets.

Notre périple s'achèvera tout naturellement au Jing Opera, l'Opéra de Pékin, le plus renommé. Un déluge sonore harmonieux marquera ainsi l'achèvement de notre grande traversée eurasienne.

Garder le contact pendant notre voyage : Création d'un site Web

Pourquoi un site de plus ?
Notre site sera la vitrine de notre voyage, de notre volonté de partager nos découvertes au fur et à mesure.

Quels en seront les débouchés ?
Ce site constituera une ouverture vers les pays que nous visiterons ainsi qu'une passerelle vers les pages web de nos partenaires.
Il véhiculera notre rêve, en illustrant pleinement notre volonté de nous impliquer dans un projet à la fois culturel et sportif.

Qui réalise ce site ?
Alice Vayron de la Moureyre, soeur de Xavier, a monté l'ensemble du site et se propose de gérer sa maintenance et la mise à jour (une étape capitale !), tout cela en accord avec les responsables du serveur internet de Phénix Energy.
À partir des musiques que nous aurons enregistrées sur MiniDisk, sélectionnées, et que nous lui ferons parvenir par courrier, Damien Galanaud, neurologue passionné d'informatique, réalisera une compression MP3. Résultat : il pourra placer quelques unes de ces musiques sur notre site Internet, les mettant ainsi à la disposition des internautes audiophiles.

Quels médias sur ce site Web ?
Les photos du voyage, scannées par Damien Galanaud, mises à disposition sur le site, seront accompagnées de textes décrivant les tranches de vies que nous aurons saisies.
Les internautes pourront aussi profiter des musiques, codées en MP3, ainsi que des anecdotes extraites de nos communications téléphoniques avec nos proches (en MP3 aussi).

Quelles étapes sont nécessaires pour homologuer un site Internet ?
-> Dépôt du nom à la FNIC (French Network International Consortium).
-> Référencer le nom et les mots clefs du site auprès des moteurs de recherche AltaVista et Yahoo. Délai : un mois.

Le planning du développement et déploiement :
-> Janvier 99 - 15 mai 99 : création et design du site.
-> 15 mai 99 - 15 juin 99 : mise en place pour l'hébergement sur le serveur de Phénix Energy.
-> 15 juin 99 : mise à disposition du site.

Le matériel de reportage et les équipements sur lesquels nous comptons :

Nous comptons sur nos partenaires, pour une aide en nature, sur les équipements suivants :
-> 1 caméscope numérique + cassettes + batterie + caisson étanche.
-> Pellicules photos.
-> Lecteur enregistreur de MiniDisks et les MiniDisks + Microphone.
-> Piles photovoltaïques pour recharger le caméscope et le lecteur de MiniDisk.
-> 2 vélos RANDO-CYCLES + Sacoches JeanTex.
-> Vêtements chauds et étanches Jean Tex, sac de couchage.

Autorisation de circuler, lettres de recommandation :

Pour voyager en Chine, il est nécessaire d'obtenir des autorisations de circulation pour visiter certaines régions, comme nous le soulignait un représentant de l'ambassade de France à Pékin.

Nous devrons entrer en contact avec le Ministère des Arts et de la Culture Chinois, leur présenter notre projet, pour qu'ils nous appuient, ce qui facilitera l'obtention de ces laissez-passer.

Dans un même ordre d'idées, pour accélérer nos passages aux douanes, faciliter nos traversées des barrages de police, ouvrir les portes des administrations, nous tenons à ce que notre démarche à vocation culturelle soit connue des organismes gouvernementaux. C'est pourquoi nous avons commencé à contacter les ambassades et ministères de la culture et conservatoires de musique.
La maison des Français de l'étranger (HTTP://WWW.EXPATRIES.ORG/REDIEPEVIEW.ASP) nous a fourni les coordonnées de toutes les représentations diplomatiques françaises à l'étranger.

Ces recherches nous ont permis de prendre contact avec de nombreux organismes et particulièrement pour :
-> La Tunisie : musiciens, philosophe (Tunis).
-> La Libye : musicologues et musicien du conservatoire de musique de Tripoli.
-> Iran : (notre principal axe de recherches à l'heure actuelle).
Conservatoire de musique de Téhéran, Musiciens.
-> Chine : Ambassade de France. Nous en sommes au stade de l'obtention de renseignements indispensables très précis.

Les formalités administratives...

Démissionner :

Ce n'est pas qu'une simple formalité en réalité : Xavier ne travaillant chez Phénix Energy que depuis un an et demi, il n'a pas pu bénéficier d‘un an de congé sabbatique. Il a donc dû présenter sa démission. Il n'a pas brisé les ponts pour autant ; le projet a intéressé son employeur, qui a décidé de le soutenir.

Obtenir les visas :

Isabelle et Xavier auraient voulu avoir les visas des pays traversés avant le départ de France. En réalité, la plupart des visas ont une validité d'un à trois mois. Ils sont donc bien forcés de les acheter sur place : dans les ambassades, les consulats des pays proches. Cependant, l'Italie, la Tunisie, la Turquie n'en demandent pas.

Un visa vaut en moyenne 200 FF par pays. Les prix s'échelonnent en fait de 60 FF à 280 FF selon le pays où le visa est acheté, et selon l'endroit à visiter.

Trouver une assurance adaptée :

Pour un tel voyage, trois assurances répondent à nos besoins : Europ Assistance, ASFE-OCI et AVI International.

Europ Assistance, légèrement plus chère que ses concurrents, propose une prestation nettement plus étendue et des moyens d'intervention extrêmement performants (réseau vaste).

Vaccins et médicaments :

Tous les vaccins sont à jour :

Hépatite A, Hépatite B - Diphtérie Tétanos Polio (DTP) - Typhim (Fièvre, Typhoïde) - Méningite - BCG.

Médicaments et astuces ...

Malgré cela, il faut combiner l'indispensable médicamenteux à la petite taille de la trousse à pharmacie.

Nous avons donc préparé la liste de médicaments suivante :

-> Antibiotiques (CLAMOXYL, AUGMENTIN).
-> Produits contre la diarrhée (IMODIUM, ULTRA-LEVURES).
-> Alcool à 90 degrés, compresses (ampoules, sangsues, coups de soleil).
-> Crèmes solaires hydratantes (pour les traversées de déserts), pansements.
-> Bandages et strappings - pour les entorses.
-> Des antalgiques (DOLIPRANE, DI-ANTALVIC).
-> Anti-histaminiques (fortes allergies aux pollens).
-> Micropur (purification antibactérienne de l'eau).
-> Pastilles salées pour retenir l'eau lors des traversées des déserts.
-> Vaccins antivenimeux (serpents, scorpions).
-> Matériel de couture et Stéristrip - Isabelle et Xavier suivent des cours de secourisme.
-> Un dernier point à ne pas ignorer : comment gérer une appendicite au milieu du désert ? Un ami médecin nous a préparé une mixture agressive grâce à laquelle on peut tenir trois jours malgré une appendicite aiguë, jusqu'à l'indispensable opération chirurgicale.

Quels habitats choisir ?

Comme tout tourdumondiste à vélo qui se respecte, nous aurons notre tente avec nous, bien que nous soyons friands des nuits à la belle étoile.
Les auberges de jeunesse permettront cependant, plusieurs fois par mois, de rester présentables !
Évidemment, Xavier ne jure plus que par l'hospitalité orientale, à laquelle il a goûté avec tant de bonheur lors de son précédent voyage en Syrie et au Liban.
L'association SERVAS, pour qui l'hébergement est une tradition inébranlable, met en relation les globetrotters qui souhaitent rencontrer, dans leur foyer, d'autres globetrotters.

Établir d'autres contacts sur place :

Toutes les opportunités sont bonnes pour rencontrer ici ou là un homme, une femme, de passage en France, et qui vit en Turquie, en Égypte, ou qui a crapahuté dans l'un des pays que nous allons traverser.

C'est ainsi que nous avons la chance de garder le contact, jour après jour, avec ces personnes ; tous nous informent sur leur vie quotidienne  :

-> Des correspondants RFI.
-> Un journaliste du Point en Turquie.
-> Un journaliste Iranien à Pékin.
-> Un couple de journalistes de la BBC partis enregistrer les derniers interprètes d'instruments oubliés, en Iran, au Kazakhstan, Turkménistan, Azerbaïdjan, Kirghizstan.
-> Les responsables des postes d'expansion économique de Chine, Syrie, Turquie.
-> Les voyageurs d'ABM, qui ont laissé une trace de leur expérience sur le site Internet d'ABM, et qui désirent partager leur enthousiasme.
-> Les voyageurs rencontrés lors de l'assemblée générale de la Guilde Européenne du Raid (Samedi 30 janvier 99).